« L’ombre passe, mais la lumière demeure »

Résumé
Entrez dans une ville qui n’ouvre ses portes qu’une fois par an…

Amis depuis l’enfance, Prym et Joanna ont un avenir prometteur au sein de la nation d’Erit, construite sur les ruines d’une Pologne ravagée. Leur vie bascule le jour où ils sont choisis pour être envoyés dans la Zone où rôde la Chose. Les mobilisés n’ont qu’une mission : vaincre la plus dangereuse créature jamais créée par l’Homme, ou mourir en essayant.
Dix-neuf générations ont franchi les portes de la Zone. Personne n’en est jamais ressorti.
Pour Prym et Joanna, c’est un grand honneur – un sentiment que ne partage pas Edward, persuadé que ses talents de linguiste ne lui seront pas utiles de l’autre côté du Mur. Leur arrivée tumultueuse dans la Zone lui donne raison : entre guerre de territoires et phénomènes de plus en plus étranges, la Zone est un lieu de non-droits. À l’intérieur de ces murs, le monstre n’est peut-être pas celui qu’on croit…

Cela faisait des mois et des mois que ce premier tome d’Absolu me faisait de l’œil et j’ai fini par craquer face à ma soif grandissante de dystopie ! Cela faisait si longtemps que je n’avais pas lu une si bonne dystopie ; et avec Absolu j’ai retrouvé ce que j’ai toujours aimé dans mes dystopies préférées tels que Hunger Games, Lebenstunnel, Divergente, ou encore Le Labyrinthe : un monde post-apocalyptique et futuriste, des combats, du surnaturel, un univers construit de toute pièce avec une ambiance particulièrement angoissante et prenante.

L’univers a si bien été construit que je n’ai pas été une seule fois perdue dans l’histoire, je savais toujours qui était qui, à quoi et à qui correspondent tel ou tel clans. Les explications surnaturelles, scientifiques et autres avaient toujours un sens, une logique qui apportait un intérêt à l’intrigue. Les informations fusent de toute part mais le tout est si bien maîtrisé que nous n’en perdons pas une miette lors de la lecture : rien de plus important lorsqu’il y a un si grand univers entre nos mains avec autant de personnages qui ont chacun leur importance.

Les personnages, parlons-en ! Lors de mes avis littéraires, j’aime souvent dire quel personnage j’ai préféré et je vous avoue que, cette fois-ci, ça a été très compliqué.

J’ai adoré la multiplicité des points de vue : j’ai toujours eu une préférence pour les livres où nous plongeons dans l’esprit de différents personnages, et là je n’ai pas été déçue. C’était fascinant de voir de quelle manière tous les points de vue ainsi que toutes les histoires se reliaient entre eux/elles à la fin : tout se connectait, tout s’emboîtait comme les pièces d’un puzzle.

Tous ces personnages sont incroyablement différents des uns des autres. Ils sont tous attachants à leur façon, avec leur caractère et leur vécu qui leur sont propres. C’est pour cela qu’il m’est difficile de choisir un personnage préféré – même si la douceur et la force d’esprit de Zuzanna ne m’ont pas laissé indifférente.

L’autrice parvient à la perfection à entremêler les vies des personnages – que tout oppose parfois – et tout cela dans un contexte hostile et surtout rempli d’obstacles.

L’autrice maitrise d’une main de maître son univers : elle parvient parfaitement à nous immerger au coeur de celui-ci qui est particulièrement sombre. La Zone fût incroyable à visualiser et j’ai adoré l’idée de la Chose et tous les mystères qui l’entourent.

A travers son écriture, l’autrice parvient à nous faire ressentir une multitude de sentiments : la peur, la triste, l’agacement, l’énervement, très peu de joie – surtout quand un de tes personnages favoris se fait tuer 🙄

Bref, je pourrai écrire des heures sur ce livre tellement il est spectaculaire !

★★★★★

« Lire était le seul moyen de quitter la Zone, rien qu’un instant. »

« La légende de l’or des fées vient du fait qu’elles peuvent en faire apparaître en échange de leur vie. »

★★★★★

Résumé :

Elles exaucent votre souhait, mais elles en meurent.
Règle n°1 : Le berger doit garder secrète l’existence des fées.
Règle n°2 : Jamais il n’exigera de vœu, car chaque vœu tue la fée qui l’exauce.
Règle n°3 : Il leur fournira des fleurs, pour qu’elles conçoivent le miel qui soigne tous les maux.
Règle n°4 : Pour cela, il ira sur les routes et un jour, il leur trouvera enfin
UN JARDIN.

Lucie est envoyée par sa mère chez sa tante Rose car – d’après son oncle – elle serait une enfant gênante. L’atmosphère est froide et dure : Lucie n’est clairement pas la bienvenue. Mais rapidement, nous comprenons que Lucie est capable de voir des choses, des choses que peu de personnes sont capables de voir : le merveilleux jardin remplis de fées ! Et nous comprenons au fil des pages que ce n’est pas pour rien que c’est elle qui puisse voir tout ce joli univers féerique.

★★★★★

En tant que grande fan des fées, je ne pouvais passer à côté de la lecture de cette BD !

Audrey Alwett nous pose les bases d’un monde féerique qui a du sens.
Le scénario est très bien pensé et mené d’un main de chef jusqu’au bout.
Aux premiers abords l’histoire paraît mignonne et douce, pourtant, elle devient de plus en plus sérieuse : plus on tourne les pages, plus nous retrouvons des passages plus sombres, dissimulant de nombreux secrets – de famille notamment. La lecture est remplie de mystères, et plus on lit, plus on a besoin de connaître la suite ! Certaines questions trouveront leur réponses dans ce premier tome, pour d’autres, il faudra attendre la suit (que j’ai déjà lu et spoiler : j’ai aussi adoré!).
Aussi, les fées ont leur propre langage, et j’ai adoré deviner le sens de certains mots comme « carapafuir » ou encore « truchin ».

Cette BD aborde aussi des sujets spécifiques – auxquels il est important d’y être sensible – tels que le respect de la nature ainsi que la protection de celle-ci, mais aussi des êtres vivants qui nous entourent.

Au cours de la lecture, on comprend assez rapidement que la vie que mène Lucie n’a rien de facile et qu’il n’est pas simple pour elle de s’adapter à ce nouvel univers. Le jardin des fées est pour elle comme un cocon où elle retrouve l’expression de ses valeurs. Sa détermination et sa gentillesse sont sa force dans cet univers qui n’est pas seulement peuplé de fées mais aussi d’êtres humains et d’hommes : les membres de sa famille qui ne leur veulent pas du bien à Lucie et aux fées…

Le gros + que j’ai adoré voir dans cette BD, ce sont les pages du journal du grand-père de Lucie. Ces dernières ont été très bien réalisées, ça se lit de façon très fluide et surtout ça permet de situer tout ce joli petit monde. Certaines étaient déjà là à l’époque du grand-père : ça nous permet de comprendre pas mal de choses, ça amène beaucoup d’éléments de réponses à l’intrigue.

Les graphismes sont fabuleux, remplis de magie et de féerie ! On retrouve un véritable souci du détail qui parvient à nous projeter au cœur de ce jardin rempli de fées. Les illustrations de Nora Moretti nous en mettent pleins les yeux de part une qualité graphique incroyable !

★★★★★

« Contrairement à ce que tu crois, on n’est presque pas perdus. »

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★★★★★

Le premier tome de Brûme avait été un réel coup de cœur, et sans surprise c’est aussi le cas pour ce deuxième opus.

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Brume apprend qu’elle a en sa possession le grimoire de Naïa, la puissante sorcière qui veillait il y a très longtemps sur le village et qui est surtout introuvable depuis de longues années !
Accompagnée de son équipe de choc – qui n’est d’autre que Hubert, le petit cochon, et Hugo, son ami – Brume se lance dans une périlleuse quête : retrouver Naïa ! Sauf que, d’après les légendes, sa demeure se trouverait au fin fond de la forêt des âmes perdues. Quiconque met un pied dans celle-ci se perd pour toujours.
La forêt des âmes perdues porte bien son nom et notre fantastique trio va très vite se retrouver en très mauvaise posture.

★★★★★

L’univers de la bande dessinée est toujours autant merveilleux à continuer de découvrir. Les dessins sont bourrés de détails extrêmement bien travaillés. Ce deuxième tome est plus sombre que le deuxième, plus mystérieux : le choix de la colorisation y aide particulièrement.
On retrouve un réel souci du détail, une réelle dynamique à travers les dessins, le découpage des planches : ces dernières sont mise en valeurs et permet une vraie immersion au cœur de la forêt des âmes perdues.

L’humour et l’inventivité, déjà présents dans le premier tome, sont décuplés dans ce deuxième tome. Brume reste un personnage rempli d’originalité qui est toujours aussi drôle, têtue mais aussi particulièrement attachante. Elle affirme son caractère à travers des dialogues avec ses camarades surtout drôles.

★★★★★

« Un secret ne prend vraiment toute sa valeur que lorsqu’il est révélé. »

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Résumé (provenant du site Babelio) :

Pour cacher un scandale qui pourrait nuire à la prestigieuse Exposition universelle, le cadavre d’un nourrisson est enterré dans les jardins du lieu qui accueille cet événement. Deux femmes, une noble anglaise et une Japonaise, la mère de l’enfant, partent en croisade contre l’Empire britannique pour élucider ce crime. Entre société secrète et manipulation corruptrice, les deux jeunes femmes que rien ne lie vont s’unir pour exposer la face cachée d’une machination infernale.

Une BD qui en secouera plus d’un !

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Un premier tome qui nous plonge directement dans un Londres à l’époque victorienne avec son exposition universelle, ses asiles, et tous les préjugés de la population londonienne – mais pas que. Le scénario et les dessins parviennent à la perfection à nous immerger au cœur de cette époque victorienne effrayante.

On y retrouve un réel souci du détail épatant et un réalisme incroyable ! Tout se lit et se comprend à travers les traits des personnages dessinés : la peur, la haine, la colère, parfois la joie – je vous préviens, elle est très peu présente dans cette BD. Le dessinateur apporte beaucoup de soins à son œuvre et c’est très agréable à regarder.

Grâce à une narration qui n’est pas linéaire, tous les fils narratifs s’entrecroisent avec une telle facilité afin de se rejoindre à la fin et nous révèlent une trame incroyablement bien ficelée ! Les allers-retours entre le passé et le présent sont très bien construits et bien compréhensibles, nous ne sommes pas du tout perdus au cours de notre lecture.

★★★★★

La BD se dévore avec une grande facilité, malgré une dose de violence particulièrement crue, gore et sordide : âmes sensibles, veuillez-vous abstenir !

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Un petit article afin de vous faire part de ma participation au challenge « Petit mois, Petites lectures » mais surtout pour vous montrer ma P.A.L (Pile A Lire) !
Ce challenge est organisé par l’influenceuse et booktubeuse littéraire Audrey – @lesouffledesmots (pour ses réseaux sociaux).
Il s’agit tout simplement de lire des petits livres, de moins de 200 pages, au cours du mois de février ☼

📚 Je profite de ce challenge pour enfin lire Cris de Laurent Gaudé, un auteur que j’aime beaucoup.
Dans les romans, je souhaite aussi lire du Charles Dickens, Olivier Adam – dont on me parle depuis très longtemps – ou en encore Kressmann Taylor avec son classique Inconnu à cette adresse.

🖌Je vais aussi lire Pumpkin Heads de Rainbow Rowell – et en anglais ! Un sacré challenge pour moi.
(Et la réponse est oui : je veux retourner en automne).

✒️ Je vais ensuite lire trois recueils de poésie : Froissement de Colette Andriot, Brûler, Brûler, Brûler de Lisette Lombé – qui m’intrigue beaucoup. Et le dernier recueil que je souhaite lire est le dernier de Rupi Kaur : Home body – j’avais adoré les deux premiers.

📖 A cela, s’ajoutent quelques mangas. J’y ai mis deux mangas que je souhaite lire depuis longtemps : Fire Force de Atsushi Ohkubo et Le péché originel de Takopi par Taizan S.
Mais aussi Blue Exorcist qui sera une relecture.
Je vais aussi découvrir Chocola & Vanilla, Blue Period et le premier tome de Choujin X.

📚 Enfin, comme en ce moment je relis tous les Tom-Tom et Nana – BD de mon enfance – je ne pouvais pas faire ce challenge sans y ajouter deux BD.

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J’adore ce challenge, il me permet de sortir des ancêtres de ma PAL☻

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« C’est à ceux que notre société rejette, les cassés, les tordus, les handicapés, les anormaux, que je dois la vie. »

Avec Lya, on a une héroïne très forte, courageuse et audacieuse. Elle n’a pas froid aux yeux et elle n’a pas peur de se frotter à plus grand qu’elle.

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Résumé (provenant du site Babelio) :

À la veille de ses 17 ans, Lya se fait renverser par un chauffard qui prend la fuite, la laissant pour morte. Elle survivra mais devra rester en fauteuil roulant toute sa vie.
Quatre années plus tard, elle termine son DUT Carrières juridiques et décroche un stage dans le cabinet d’avocats le plus prestigieux de la ville, celui du célèbre et médiatique maître Martin de Villegan. Son stage n’a pas été choisi par hasard, bien au contraire. C’est ce même cabinet qui a réglé son cas des années auparavant. Ses parents ne lui en ont rien dit mais elle a découvert qu’ils avaient été achetés pour éviter des poursuites juridiques. Bien décidée à retrouver celui qui l’a renversée et à lui faire payer, elle va se mettre en quête du dossier. Un jeu dangereux commence alors et sa soif de vengeance ne sera pas sans conséquences…

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Les dessins sont attrayants, vifs et expressifs et on y retrouve une belle touche de modernité je trouve ! Nous suivons la protagoniste avec une certaine facilité.

Le rythme effréné de cette BD nous empêche de nous ennuyer lors de notre lecture : nous allons dans tous les sens au même rythme que l’enquête de Lya qui est à la recherche de celui qui a causé sa paralysie.
Ce premier tome se clôt sur un sacré cliffhanger : jusqu’au bout nous sommes tenus en haleine !

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Je trouve que l’histoire est particulièrement bien ficelée : elle a du sens, elle est logique et surtout rempli de mystères, de surprises et de suspens – et ce, du début à la fin de la BD !

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Résumé (provenant du site Babelio):

Nick et Charlie sont très amoureux. Ils se sont finalement dit les fameux petits mots, et Charlie a presque convaincu sa mère de le laisser dormir chez Nick. Mais le départ de Nick pour l’université approche… Quel nouveau chapitre de leur relation s’apprêtent-ils à écrire ?

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Dans ce cinquième et avant dernier tome, nous retrouvons Charlie qui reprend un peu d’assurance même si son anxiété est toujours présente. Et nous retrouvons aussi Nick, qui montre ici un peu plus sa fragilité et son angoisse face à l’avenir. Le thème de la confiance est soi est particulièrement mis en avant dans ce tome et c’est ce qui fait de celui-ci un volume très intéressant.

Aussi, ce tome nous montre une nouvelle facette du couple que constitue Charlie et Nick : tous deux souhaitent aller plus loin dans leur relation. Ce nouvel aspect est montré par l’autrice/dessinatrice de façon sous entendue mais aussi douce et bienveillante – effectivement, les scènes de sexe ne sont pas au premier plan car ici ce qui importe c’est bien les sentiments, les émotions que les deux garçons ressentent et vivent.

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Le style de dessin d’Alice est toujours autant fascinant : je suis toujours autant surprise et émerveillée par la facilité qu’a l’autrice/dessinatrice à nous faire ressentir des choses à travers ses dessins. On comprend bien ici que parfois il n’y a pas forcément besoin de mots pour comprendre ou se faire comprendre.

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Comme les quatre premiers tomes, celui-ci est rempli de douceur et de bienveillance. Une fois de plus, l’histoire de Charlie et Nick a conquis mon cœur !

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« La plupart des marins confondent orgueil et courage. L’orgueil nous plonge dans des situations dangereuses. Tandis que le courage nous permet d’en sortir. »

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Résumé (provenant du site Babelio) :

Un fantastique voyage aux confins du monde ! 1492. Îles Canaries. Ana et Domingo, deux jeunes orphelins, ravitaillent les navires faisant halte au port de Las Palmas. Alors qu’ils chargent le Santa Maria, ils se retrouvent embarqués dans la fameuse expédition de Christophe Colomb : direction les Indes ! Malheureusement pour eux, dans cette version de l’Histoire, la Terre est plate. Arrivés aux chutes du bout du monde, ils se retrouvent projetés dans un univers fantastique peuplé de pirates en tous genres : l’Entremonde ! D’aventure en aventure, Ana, désormais séparée de ses amis, va devoir s’adapter à cette nouvelle contrée insolite, apprendre ses codes et apprivoiser ses curieux habitants.
Peu à peu, elle va réaliser qu’un personnage menace l’Entremonde et que ce lieu est encore plus surprenant qu’elle ne le pensait.

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J’ai été particulièrement surprise par cette revisite de la découverte des Amériques. Il s’agit là d’un thème qui ne m’attire pas particulièrement mais je me suis laissée tentée par les dessins de CY que je trouvais très attrayants. Fort heureusement, le côté fantastique de l’histoire a fait la différence car cette expédition se transforme en découverte d’un monde entièrement fantastique – et quelle découverte !

J’ai été émerveillée du début à la fin par le scénario composé de représentation, d’humour, d’engagements et forcément d’aventure.
Et le petit plus de cette BD, à mes yeux, sont les dessins, et le choix des couleurs du dessinateur. Celles-ci sont vives, dynamiques et expressives. Elles nous entraînent dans l’histoire et nous permettent une immersion totale dans l’univers de la BD.

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L’univers de Ana et l’entremonde est sacrément original et nous permet de nous évader bien loin de notre réalité. Ce premier tome pose particulièrement bien les bases que doit constituer un premier tome et prépare très bien les trois tomes à venir ensuite – qui s’annonce autant passionnante que palpitante !

« Je crois que j’ai vomi mon cœur. »

Résumé (provenant du site Babelio) :

Apprentie sorcière : croire en soi reste le plus puissant des sortilèges !
Recueillie dans la forêt par un père aimant, Brume est une petite fille espiègle qui ne rêve que d’une seule chose : devenir sorcière ! Le jour où son papa adoptif lui dévoile l’ouvrage secret qui entoure sa naissance, un grimoire de magie, tout s’éclaire. Et si Brume était une véritable sorcière ? Et la voilà, traînant un chaudron d’occasion derrière elle, prête à ouvrir sa première échoppe de sorcière ! N’en faisant qu’à sa tête, elle recrute en chemin son assistant, un petit cochon prénommé Hubert, et se lie d’amitié avec Hugo, un petit garçon ravi de l’aider dans cette entreprise exaltante. Mais Brume ne semble pas avoir les aptitudes d’une véritable sorcière… Ses sorts ne produisent aucun effet. Quant à sa première potion, elle vient de plonger tout le village dans un épais brouillard ! Peu importe : convaincue de la puissance de ses pouvoirs, elle décide de s’engouffrer dans la forêt interdite pour combattre un dragon légendaire qu’elle tient pour seul responsable de ce brouillard nauséabond. Têtue, déterminée et un brin arrogante, elle va entraîner Hugo et Hubert dans une folle aventure qui va en surprendre plus d’un. Et si Brume avait réellement un don et une destinée hors du commun ?

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Brume, c’est l’histoire d’une petite fille qui ne rêve que d’une seule chose : devenir une sorcière et elle compte bien réaliser son rêve !

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Ce premier tome est une belle et douce introduction au personnage de Brume ainsi qu’à son univers.
J’ai beaucoup accroché aux dessins que je trouve dynamiques et très expressifs : elles sont bien à l’image du personnage de Brume – têtue comme une mule, elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas.
Nous pouvons observer, dans ce premier tome, la naissance d’un trio peu anodin : Brume, l’audacieuse apprentie sorcière ; Hubert, le petit cochon sorti de nul part ; ainsi que Hugo, l’assistant très – très très très – peureux. Il s’agit là d’un trio auquel nous nous attachons assez rapidement : ils apportent tous les trois une grande dynamique à l’histoire. Bref, on ne s’ennuie pas !

Même si la thématique de la sorcière est plus que connue, elle est ici maîtrisée et originale avec une grande part d’humour très présent dans ce premier tome : c’est d’ailleurs ce que j’aimerai le plus retrouver dans la suite des aventures de notre trio particulièrement drôle.

Je me suis régalée les yeux graphiquement parlant, je trouve le coup de crayon de Carine Hinder fascinant et le scénario de Jérôme Pélissier rempli d’originalité et de mystères.

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Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome de Brume : il s’agit là d’un très bon début de série BD pour la jeunesse que je conseille vivement aux plus jeunes comme aux plus grands d’ailleurs !

« Plus jamais un homme ne bafouerait ses devoirs envers une épouse, une sœur, une voisine, une concubine, une amante sous le prétexte qu’il est né mâle. »

Blanche est une princesse qui a été aimé choyée, mais lorsqu’un événement tragique frappe le couple qu’elle forme avec le prince Florian, tout bascule… Délaissée et trahie, Blanche laisse naître en elle une rage. Grâce à Nibelhiné, elle va nourrir une vengeance exceptionnelle qui ne pourra qu’avoir des conséquences désastreuses…

L’autrice parvient à la perfection à briser le mythe et la morale de chaque fin de contes du style « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Ici, le prince n’a rien de charmant et Blanche est plus forte que jamais.
Rouge Sang est un roman court, mais assez intense. L’autrice manie les mots à merveille : son écriture est fluide tout ayant une plume merveilleuse et forte – une écriture qui ne nous laisse pas indifférents.
Le style du roman est particulièrement dark, d’où mon choix de l’esthétique pour ce post. J’ai adoré être plongée dans cette sombre ambiance dont j’ai, dès les premières lignes étaient imprégnés.
Ce fût difficile de lâcher des mains ce livre que j’ai quasiment lu d’une traite.

L’univers qu’a créé l’autrice est vraiment addictif et me donne envie d’en découvrir bien plus de celui-ci !
D’ailleurs, la fin du livre nous laisse comprendre une suite mais concernant un autre conte… Je ne vous dirai pas duquel il s’agit, mais ce que je peux vous dire c’est que j’ai très hâte que ça sorte car il s’agit de mon conte préféré (seuls les vrais savent) !

Je vous souhaite de bonnes lectures !
Ali 🌙